Par trois fois, mon fils abandonna un tournoi mondial. Soit, son rang fut trop important pour un si grand affront. On lui a donc fournit sa sanction pour l’an suivant. Il apporta alors sa frustration dans un pays lointain, puis il confia son sort à cinq puissants commandants d’un complot malfaisant.

Un jour, l’information sur sa trahison circula jusqu’à mon logis. Ainsi, mon mari, Daivon, insuffla un mot fort mortifiant, puis il saisit son arc d’un air alarmant. Pourquoi son plus brillant garçon apportait-il l’humiliation sous son toit? Il n’approuvait pas l’avis vil dont il faisait garanti.

Or, partant pour un but sans pardon, il marcha six mois durant. Il alla jusqu’au bord du Mont d’Alcaïm; là où il croyait pouvoir saisir son fils. Son air confiant illustrait un cran sans pair. Mais, un hasard fatal allait pourtant s’unir à lui…

Il tomba alors sur un clan hors du commun. La population du bas du Mont d’Alcaïm disposait d’un original trait; un air plus adroit qu’un humain normal. Soit, à l’action, aucun participant au combat n’obviait un coup fournit à l’opposant. Mais, Daivon fut pris à l’appât sans aucun tracas. L’humain qui l’attrapa fut trop fort pour lui. Ça oui!

Un fait accablant marcha alors jusqu’à lui. Cinq bandits suivis du fils tant plaint à la maison. Daivon compris aussitôt la complication du sort qu'on lui attribua…

« Par trois fois mon fils n’abandonna pas son tournoi. Trop fort il fut pour garantir la mort. Il fut aujourd’hui un lot du clan hors pair. Un soldat conçu sans faiblir. Sa soumission n’avait aucun hasard. Il fut choisit parmis nous : grands combattants, pillards sans trac, assassins sans compassion, vaillants soldats… Chacun avait sa raison. Chacun avait son implication. Alors, pourquoi tant d’agitations pour un tournoi? Soit, mon tour allait surgir, car on savait mon avis sur un affront fait à son nom… »

Akdev, cette forêt sinistre que tous craignent. Toute personne ayant pénétrée cet endroit n'en est jamais revenue. D'après diverses rumeurs, ces terres auraient appartenues et appartiendraient toujours à un être démoniaque. Mais ce ne sont que des rumeurs, et c'est ce qu'Éthan ne cesse de se répéter.

Ce jeune homme d'une vingtaine d'années avait pour but de prouver aux autres sa valeur en tant que guerrier. Éthan crut bon de s'aventurer en cet endroit pour démontrer sa bravoure ainsi que son honneur. Gardant son arme sans cesse dégainée, de sombres craintes se formait peu à peu en son coeur. Cette peur se façonnait doucement entre ces ténèbres qui recouvrait entièrement Akdev. Ses pas devenaient hésitants et une sueur froide inondait son visage crispé par une angoisse toujours grandissante.

Ce n'est qu'arrivé près d'un gros rocher qu'Éthan stoppa sa route. Tentant de détacher ses pensées de son angoisse, sa peur se dissipait posément. Mais voyant une ombre se mouvoir derrière un buisson, ses craintes augmentèrent à nouveau. Cette mystérieuse ombre commença à s'approcher du jeune homme qui ne pouvais identifier cette dernière. Mais au moment ou cette ombre traversa mainte rayons provenant de cet astre nocturne, Éthan distingua une jeune femme ayant une peau de neige. Ses yeux argentée regardaient sans cesse ce jeune guerrier. Ses cheveux de nuit tombaient sur tous son corps et personne ne pouvait ignorer cette aura de pureté que dégageait son âme.

Éthan crut d'abord que cette femme était ce démon dont tous racontaient. Continuant de contempler sa beauté ce dernier ne pouvait croire que cet être mythique se trouvait juste devant ses yeux. Éthan s'approcha finalement à son tour de cette jeune femme envoûtante. Cette dernière entoura enfin le corps du guerrier de ses bras. Éthan regarda son visage une dernière fois et vit sa vraie nature. Cependant, cette femme identique à une déesse dévora son âme et son corps, ne donnant aucune chance d'agir au jeune homme.

Par-delà les millénaires, le monde s’était formé à l’image de ses habitants. L’homme apprit rapidement à manier les différentes essences de la terre et il créa ses premières grandes civilisations. Plus malignes encore, les bêtes choisirent cependant l’instinct de conservation comme moyen d’intégration. Elles s’adaptèrent de façon progressive à l’environnement dont elles avaient la chance de bénéficier. Elles apprirent également à se fondre dans le décor et elles vinrent à dépendre de ses composantes afin de vivre aisément. Il jaillit alors cette force étrange émanant de l’enveloppe charnelle de celles-ci; des liaisons directes avec la terre et s’interprétant par des dons propres à la totalité des espèces.

Certes, les hommes étaient trop avides de connaissances et de maîtrise. Ils ne comprenaient donc pas ce phénomène néanmoins si simple à saisir. La domination était le principal objectif des nations et le fait de dominer ces bêtes apporterait selon ces derniers la possibilité de contrôler l’intégralité des éléments de ce monde. Voilà la limite tant appréhendé et dont ils ne devaient pas franchir…

Pendant des siècles, les expériences et les recherches étaient abondantes à l’égard de ces bestioles, mais les effets rapportés les éloignaient davantage de la vérité. La majorité des cas analysés étaient morts et davantage décevant était le fait de n’avoir jamais été capable de transférer les dons tant désirés dans le corps des hommes.

Comment garantir la prépondérance de la race s’ils n’arrivaient même pas à garder la totale maîtrise de la planète? Afin d’avoir la minime chance de profiter de ces capacités exceptionnelles, il fallait donc imposer l’obéissance à la généralité des espèces par le dressage. À partir de là, ils avaient la possibilité d’obtenir de réelles contraintes envers celles-ci.

Or, même dans notre ère de technologies et de savoirs infinis, ces tâches restent de véritables défis, car dans ce monde de méfiance et de ténacité, les esprits des bêtes sont et seront indéfiniment libres et indomptables...

Mon dernier souvenir : Une journée ensoleillé, mon ventre se serre, j’espère, l’heure où mon ami m’amènera ma gamelle.

Soudain maman à crié ses mises en garde. J’ouvre les yeux, au delà des grandes barres de fer noires j’aperçois deux humains s’approcher. Papa selon l’usage, leur demande de partir. Impossible. Il essaie encore. Mais rien. Je me demande ce qui se passe.

Mon ami pousse l’immense mur de verre qui nous sépare du dehors. Cela nous rassure. Le regard de maman ainsi que celui de papa ne les reste fixé sur les inconnus en blouse blanche. Moi je voulais un peu de quoi manger. Après quelques caresses mon ami me prend dans ses bras et m’emmène à l’arrière de l’immense mur de verre.

Je comprends que je dois le suivre. Il ramasse la gamelle consacré à mon repas. Il la pose dans un coin avec un peu de viande qui ressemble à de la gelée. Je m’empresse de la dévorer, je ne veux pas en perdre un seul morceau. Une fois vidée ma gamelle je veux remercier mon ami, mais je ne le vois pas. Face à moi se dresse un immense mur.

J’ai beau essayer de griffer, de le pousser, de le mordre, rien à faire ce mur massif refuse de s’ouvrir. Je gémis, je pleure, j’ai peur.

Après une demi-heure je commence à discerner des sons, et l’immense mur blanc s’ouvre enfin à moi pour me laisser apercevoir mon ami.
Je me m’empresse de bondir sur lui et il me rassure d’une main douce. Il se dirige vers le mur de verre, je le suis, je veux revoir ma mère et mon père, mais, bizarre, plus personne.

Les hommes en blouse blanche non plus. Mon ami se pose prés de moi, me caresses, et me murmure quelques paroles incompréhensibles. Je suis rassuré.

Je n’ai plus jamais revu ma mère ni mon père…

Me voilà maintenant devant les vestiges de cette cité que j'ai tant aimé quand j'étais enfant. Toute mon enfance défilait devant mes yeux. Mais je n'étais pas venu ici en cette raison. J'avançai lentement. Là, juste en face de moi, ce tenaient de vieux bâtiments totalement anéantis. Je glissai finalement dans l'un d'eux, continuant mon étude en ces lieux. L'objet que je convoitais était, selon Liana, dans cette ville. Mais où ?

Je vis enfin un passage qui conduisait dans les catacombes de la cité. Seulement, le soleil ne m'était d'aucune aide en ce tunnel enseveli sous le sol. Je continuai tout de même mon chemin dans les catacombes.

Mes yeux ne m'étaient d'aucune utilité en ce lieu, mais cela n'effaça pas ma volonté, celle qui alimentait ma soif de connaissance. En effet, l'objet que je convoitais possédait le don de la connaissance. Non seulement la connaissance du monde, mais aussi celle de la vie. Cet objet avait la capacité de la vie continuelle et celui qui le possédait avait lui aussi cette capacité spéciale.

Selon ce qu'a dit Liana et selon la légende de ce fameux objet antique, son nom était l'Épée du Destin. Celle-ci avait été l'un des objets qui avait composé l'équipement d'un soldat au Moyen Âge. Celui-ci possédait évidemment la capacité de l'épée et était donc d'une immense puissance. Mais moi, je voulais cet objet uniquement dans un but égoïste, je voulais la connaissance absolue, tout simplement.

Je continuai ma descente dans le tunnel. Je tenais mon pistolet dans les mains, à l'affût de tous les sons suspects que j'entendais. Selon moi, je n'étais pas seul dans les catacombes puisque je n'étais pas le seul qui voulait l'Épée du Destin. Cependant, j'étais bien décidé. Ma volonté était si solide que cette épée était déjà mienne.

Je me tenais maintenant en face du seuil menant là où était l'objet que je convoitais tant. Toutefois, celui-ci était cadenassé et je ne possédais pas la clé. J'utilisai donc mon pistolet et fusilla le cadenas. Celui-ci se cassa enfin et je m'enfonçai dans la salle. Au milieu de celle-ci se tenait l'Épée du Destin sur son piédestal. Je touchai finalement l'objet qui possédait toutes les connaissances du monde. Mais c'était à ce moment que quelqu'un me fusilla la tête. Puis je tombai au sol, sans vie. Je savais que je n'étais pas seul dans ces catacombes, mais à cause de mon inattention, j'avais échoué ma quête.

Soudain, mes yeux vu que celui qui m'avais tué était en fait une femme, il s'agissait de Liana elle-même. Mais comment voyais-je ? Je me pensais sans vie. C'est là que je me souvenus de la puissance de l'Épée du Destin. Je possédais maintenant la capacité de la vie continuelle. Je me levai, complètement taché de sang. Je pointai Liana et je la fusillai, la tuai. Cette épée était à moi, pas à elle. Je dégainai l'épée et je quittai le plus vite possible ces catacombes, possédant maintenant la connaissance absolue du monde et la capacité de la vie continuelle.

J’ouvre avec douceur les yeux. Je dors sur un banc, seul… Non, pas seul, je n’avais pas vu la femme sur-le-champ. J’ai l’impression que mon cerveau va exploser, un dur réveil. Je me lève avec mal que j’en penche dans divers chemins. Une liqueur à la main, je marche vers le fleuve. Me mouiller la caboche va me faire du bien, je l’espère. Arrivé dehors, beaucoup de personnes nichés au bord du cours d’eau. Tout le monde se mouille la besogne à croire que chacun possédé mon mal crâne. Pas curieux, hier, personne n’a pas au moins avalé neuf, voir même dix bons verres de vin. Grave erreur ! Par chance, pas de police. Je serai en prison sinon.

La femme que je regardai dormir est levée. Belle femme au passage. Ma femme par contre se loge dans ma maison, elle n’a pas voulu venir. Dommage, je me suis bien amusé. Mon meilleur ami aussi. D’ailleurs je ne le vois pas. Ça ne impressionnerai pas de le voir au bar, avec Michel Grandou. Sans cesse à boire, alala … enfin moi aussi je fais pareil. Ah quelle insolence. J’ai trop bu. Ma femme va me prendre en revers. De plus, dimanche, sa mère arrive. Je ne dirai pas que je ne peux pas me la voir mais presque. Son ronron à elle, me blâmer : « M’enfin, ma fille ! Il y a mieux dans le monde ! Pourquoi lui ! »
…
Une chance, ma femme m’aime. Hahaha, pas comme ce bon Michel, le pauvre, j’ai peine pour lui. Pas facile la vie. Enfin la mienne non plus. Bref, je ne vais pas me fixer là, je cours prendre une douche … Déjà que la belle-mère m’aime pas, alors avec une odeur pareil … je décède sur place ! Non, je ronchonne, mais j’aime ma vie, comme j’aime ma femme. La journée commence, espérons de ne pas la gâcher !